Vendredi 21 février, les bateaux de la société Blue Lines assurant la desserte de Trois-Ilets et l’Anse-à-l’Âne, notamment, sont restés à quai. En cause, des problèmes qui persistent et qui ont amené les salariés à se mobiliser pour bien se faire comprendre.
Les salariés de Blue Lines se sont mobilisés à deux reprises pendant plus d’un mois avec succès en 2024 : entre février et avril d’abord, puis entre juin et août.
Lors de la seconde mobilisation, ce sont des questions de conditions de travail et de sécurité qui avaient justifié le refus de faire naviguer les bateaux. Des engagements avaient été pris et un calendrier discuté et validé. Mais force a été de constater que des engagements pris n’ont pas été tenus, d’où un préavis de grève déposé le 15 janvier. En dépit de ce préavis, toutes les difficultés n’ont pas été levées.
Les salariés affectés au transport maritime de passagers entre Fort-de-France et Trois-Ilets ont accepté de fonctionner dans des conditions de travail dégradées pendant longtemps. Ils se sont montrés très compréhensifs. Mais en ne levant pas l’ancre le 21 février, ils ont envoyé un message clair et fort à leur employeur, et aux élus politiques. Ils attendent d’être entendus !