En la présence de la ministre déléguée chargée des anciens combattants et de la mémoire, Patricia Mirallès, un monument a été inauguré à Trois-Rivières en mémoire des anciens combattants.
Durant la Seconde Guerre mondiale des milliers de dissidents sont partis depuis le littoral de Trois-Rivières pour rejoindre les forces armées de la France libre du Général de Gaulle. Ils sont d’abord passés par la Dominique puis par l’Amérique et l’Afrique pour gagner ensuite la France. Ces hommes pensaient défendre les belles valeurs de la démocratie et de la liberté, certains ont donné leur vie pour ces valeurs au nom de la patrie française. Cette guerre fut une véritable boucherie, avec environ 70 millions de morts. Mais elle a surtout permis aux capitalistes de la finance et de l’industrie, notamment les marchands d’armes, de s’enrichir. Comme disait l’écrivain Anatole France : « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels ». On croit se battre pour la patrie mais on se bat pour un État colonialiste et raciste. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’impérialisme français a mené des guerres coloniales en Indochine, en Algérie et en Afrique qui furent tout aussi atroces. Aux Antilles, la répression armée était le lot des travailleurs qui osaient se battre contre les injustices et l’exploitation patronale.