Lors des discussions sur le budget 2026 à l’Assemblée nationale, la menace qui planait sur les aides accordées aux patrons des petites entreprises d’Outre-mer a été vaillamment écartée.
Il s’agit des aides attribuées dans le cadre de la LODEOM (Loi pour l’ouverture et le développement économique de l’Outre-mer). Elles devraient donc être maintenues.
En désignant salariés et chômeurs comme principales « victimes » d’un coup de rabot à leurs aides, les patrons ont fait mouche. Ainsi Hervé Mariton, président de la FEDOM, (Fédération des entreprises d’Outre-mer), déclarait dès octobre dernier dans sa lettre d’information : « …au final, ce sont les salariés qui trinqueront, les chômeurs qui ne verront pas de nouvelles portes s’ouvrir (…) ». Le député de Guadeloupe, Christian Baptiste tenait le même langage « Réduire les dispositifs fiscaux ultramarins, c’est fragiliser nos entreprises, mettre en péril l’emploi et compromettre la cohésion sociale qui fait vivre nos territoires ».
En fin de compte, les députés n’ont pas voté la diminution des aides de la LODEOM. Le premier ministre, Lecornu, a même voulu se montrer magnanime en déclarant que son gouvernement ne chercherait pas à remettre en cause ce vote ! Le patronat peut désormais être rassuré, il continuera à être arrosé ! Vite fait, bien fait !
Comme d’habitude, tout ce petit monde politicien se montre très compréhensif et efficace vis-à-vis du patronat. Ce n’est sûrement pas le cas lorsqu’il s’agit de revendications des travailleurs et des classes populaires !