Après la grande mobilisation du 27 février à Fort-de-France, les dizaines d’organisations politiques signataires – dont Combat ouvrier – syndicats et associations ont fixé une nouvelle journée de mobilisation pour le samedi 10 avril. Plus que jamais, elles exigent « le jugement et la condamnation des responsables de notre empoisonnement au chlordécone. Contre la prescription et le non-lieu, Réparation ! Les pollueurs doivent payer ! »
En effet, les vrais responsables de cet empoisonnement sont les capitalistes de la banane, l’État et leurs complices qui continuent à garder le silence. Ils affichent ainsi leur mépris pour la population, victime de cet empoisonnement et qui demande justice et réparation à hauteur des dégâts causés.
Dans cette société, État, hauts fonctionnaires, ministres, préfets, dirigent les affaires publiques au service des capitalistes. Ces derniers ont à leur service la plupart des élus, hommes et femmes politiques. Pour obtenir réparation, faire condamner les capitalistes de la banane et l’État et les faire payer pour leurs crimes, la classe ouvrière, les travailleurs, les fonctionnaires, la population pauvre et les chômeurs, eux, ont intérêt à continuer à faire pression. Ils ont intérêt même à se faire craindre des possédants par un rapport de force qui leur soit favorable. La nouvelle mobilisation du 10 avril, devra être encore plus importante que celle du 27 février… et ainsi jusqu’à la victoire.