Le sieur G. Agnély directeur sur l’Habitation Bamaryl, exploitation agricole du François appartenant à Bernard Hayot, attaque de nouveau une représentante du personnel.
C’est la seconde fois, en moins de six mois, que cette ouvrière élue du syndicat CGTM des ouvriers agricoles fait l’objet de coups montés, de petits traquenards, de mensonges éhontés, et même de tentatives d’intimidation de la part de ce directeur. Le motif apparent de l’acharnement de ce dirigeant contre la déléguée, c’est la combativité de la salariée.
En effet, il y a six mois, face à la mobilisation des ouvriers, Agnély avait dû renoncer aux sanctions de mise à pied sans salaire de la déléguée et de deux autres salariés, en les convertissant en simples avertissements. Dans l’accord qui avait mis fin au conflit, les grévistes avaient obtenu que des négociations soient engagées pour l’amélioration des conditions de travail et le respect de l’application de la convention collective des exploitations bananières, sur la question des congés et sur les augmentations de salaire.
Mais, passé le temps de la mobilisation, le directeur retors n’a plus voulu rien entendre concernant les conditions de travail.
Aujourd’hui, il cherche à s’en prendre à nouveau à la déléguée parce qu’elle dénonce la dégradation quotidienne de la situation des salariés.
Dernièrement, il a présenté son projet de licenciement de la déléguée lors d’une réunion extraordinaire du CSE (Comité social et économique). Tous les délégués ouvriers ont contesté le bien-fondé d’un licenciement qu’ils ont qualifié d’être sans cause réelle et sérieuse, donc abusif. Les ouvriers ont rappelé au directeur qu’il avait déjà usé du même stratagème en utilisant un flot de mensonges pour tenter son sale coup contre la déléguée mais aussi l’ensemble des travailleurs. Malgré tout, Agnély a déposé une demande d’autorisation de licenciement à l’inspection du travail.
Du côté des salariés, la colère gronde : trop c’est trop ! Ils sont de plus en plus certains que, une fois encore, seule une bonne mobilisation de tous obligera ce directeur vindicatif à reculer et à les respecter.