Dans cette élection, nous sommes conviés à voter pour choisir celui qui parmi les sous-fifres au service du grand patronat nous tapera dessus, quelles que soient les promesses faites pendant la campagne.
Avec le mépris et la morgue qui le caractérise, Macron n’a été qu’un exécutant des volontés de la classe des possédants, dans la continuité de ses prédécesseurs.
Si je suis candidate, ce n’est sûrement pas pour jouer ce rôle-là. C’est pourquoi, je le dis d’emblée, je ne vise pas l’Elysée.
Je ne me présente pas avec un programme de gouvernement parce que je ne veux pas être une gestionnaire de ce système qui ne fonctionne bien que pour les riches, je me bats pour le renverser !
Il faut renverser le capitalisme parce qu’il nous condamne à la concurrence, aux crises, au pillage et au dénuement d’une grande partie du monde. Il nous condamne à la concurrence permanente et stérile, aux affrontements entre peuples et aux guerres entre États. Il tue la planète à petit feu.
Il n’y a pas de solution dans le cadre de ce système capitaliste, pas de solution au chômage, aux inégalités, à la crise climatique, aux guerres, car elles sont alimentées par les guerres commerciales qui se mènent en permanence à coups de capitaux.
Le courant politique que je représente n’est pas nouveau. Il reprend l’objectif pour lequel des générations de travailleurs se sont battus, avec la perspective de l’émancipation des travailleurs. Avec l’objectif d’une société sans exploitation, sans cette propriété privée des usines, des grandes entreprises, qui fait que de père en fils une minorité capitaliste se transmet des fortunes, quand la majorité n’a rien d’autre à transmettre à ses enfants que l’obligation de travailler dur.
Je suis certes candidate à la présidentielle mais je vais concourir dans une catégorie très spéciale, la catégorie communiste révolutionnaire, et j’en suis fière. Parce que ce ne sont pas Hidalgo, Mélenchon, Roussel, Taubira, et encore moins Pécresse ou Le Pen qui détiennent les solutions pour changer le sort des exploités et l’avenir de la société. Ce sont les travailleurs eux-mêmes et cela dépendra de leurs luttes et de leur conscience.
Nathalie Arthaud