Le mardi 29 décembre dernier, un groupe de militants contestataires des Kolektif Jistiss Matinik, Collectif zéro chlordécone zéro Poison, de l’association écologique Assaupamar, et du Collectif vivre liberté de respirer et de l’association Avca se sont rendus à la station télé Via-ATV à l’heure du journal télévisé.
Ils voulaient faire entendre leurs points de vue sur certains sujets, tels la gestion de la crise Covid, la campagne vaccinale, mais aussi l’argent récolté auprès de la population par l’association Media des Îles lors des difficultés financières de la chaine ATV. Après des altercations avec le personnel sur place, certaines interventions de leurs représentants sont passées à l’antenne dans le cadre du journal télévisé.
L’intrusion de militants dans les locaux a fait réagir les salariés et professionnels de la chaine. Ils ont dénoncé une violation de la liberté de la presse. Cette position a été reprise par les représentants d’autres organes du Club presse. Les journalistes de Martinique la 1ère ont eux aussi exprimé leur ferme solidarité par voie de communiqué.
Il semble que les militants à l’origine de l’intrusion aient prévu d’avoir un échange avec les responsables de la chaine pour expliquer leur démarche.
Pour se faire entendre et comprendre, des militants anti colonialistes et d’extrême gauche peuvent n’avoir d’autre solution que celle de forcer les portes des médias. Est-ce le cas de ceux qui on forcé les portes de Via ATV ?
Ces méthodes ont cependant leurs limites et la manière dont ces activistes agissent n’a pas l’assentiment de bon nombre de travailleurs. Et de cela, ils doivent aussi tenir compte.