Ce 23 novembre, le personnel de la Sécurité sociale a fait devant les locaux de Pointe-à-Pitre une démonstration de colère pour dénoncer « un démantèlement de la Sécurité sociale en Guadeloupe ». Le 9 novembre, il avait organisé avec succès un débrayage pour des problèmes de manque de locaux.
Depuis quelques semaines des courriers circulent pour dénoncer la fermeture de locaux de la Sécurité sociale dans plusieurs communes. Certains sont adressés au maire de Pointe-à-Pitre. Le maire de Saint-François a écrit à la direction de la Sécurité sociale. Il s’indigne de la fermeture de la Sécurité sociale dans sa commune et de l’obligation faite à sa population d’aller à Pointe-à- Pitre. Les usagers sont invités à utiliser internet et le téléphone, ce qui n’est pas évident pour les plus âgés et les plus pauvres.
Le personnel s’est donc mobilisé pour dénoncer la dégradation de l’accueil du public, des locaux délabrés à Marie-Galante, Saint-Martin…, des retards dans le paiement des pensions de retraite, des congés de maladie et autres. Il proteste contre la décision de faire réaliser en France des tâches qui se font en Guadeloupe. Les agents se plaignent de burn-out, de dépression. Ils refusent le mépris et le harcèlement de la part de cadres.