Personnels et étudiants ont participé à une assemblée générale (AG) le même jour sur les deux îles. La liste des doléances est longue : souffrance du personnel soumis à harcèlement, brimades, mises au placard. Sont pointés du doigt le Président et son équipe. Un vice-président en Guadeloupe en a fait la démonstration. Placé à l’entrée de l’amphi où s’installaient déjà plusieurs dizaines de personnes, il criait : « l’amphi est fermé », afin d’empêcher la tenue de l’AG dans le seul amphi libre. Il s’est même jeté violemment sur un maitre de conférences qui a tenté d’entrer. Les fermetures de licence ou master ont été dénoncées par des enseignants chercheurs et des étudiants. Les obstacles à la recherche (refus de la présidence de signer des documents importants) de même que les embauches ne respectant pas la légalité ont été signalées ; ou l’interdiction d’utiliser les listes de diffusion, seule la direction peut envoyer un même mail à tout le personnel.
Une grève a été votée pour le mardi 9 mars. La liste des revendications votées dans les deux pôles a été transmise au Président dans le préavis de grève.