Sucrerie en lutte ( Gardel)
Une campagne au rythme du COVID
Après les problèmes causés par le dysfonctionnement de l’aimant, un rythme de croisière s’installe à l’usine. Mais l’attention se porte autant sur les gestes techniques que sur les gestes barrières. « Pa ni moli, sé toujou rété véyatif » ! Les clusters dans les usines sont en augmentation.
Catastrophe à l’usine Grande-Anse
On a frôlé une catastrophe industrielle majeure à Marie-Galante. La chaudière de l’usine a failli exploser. Elle s’est fissurée et est hors d’usage. C’est une catastrophe pour les ouvriers, personnels, les saisonniers et les petits planteurs.
Il faut sauver le soldat Claverie ! ….
Les assurances et la Région annoncent qu’ils financeront la direction dans son projet de reconstruction de l’usine. 1,8 millions sont en pourparlers de décaissement. Contrairement aux ouvriers, les propriétaires et actionnaires retombent sur leurs pieds. « Radyo bwa patat » murmure qu’ils se frottent même les mains ! A suivre.
…Et les travailleurs sont à la ramasse
Avec la chaudière hors d’usage, les 110 saisonniers, les ouvriers et personnels se retrouvent sur un siège éjectable. La direction parle de rupture de contrat « dans les normes ». Lesquelles ? Il y a de l’argent pour réparer les machines, il en faut pour payer les travailleurs.
Chantiers en lutte (Martinique)
Les ouvriers ne se laissent pas faire
Des ouvriers de certaines entreprises n’acceptent pas de se laisser arnaquer. En s’organisant, ils ont constaté que sur leurs fiches de paie ne figurent ni la prime de transport de 65 euros ni la prime de panier, qui représente un peu plus de 322 euros pour 20 jours travaillés. De bons motifs pour réclamer leur dû à leur patron ! Ce serait bien le minimum.
C’est de l’argent volé
Certains ouvriers sont bloqués plus de 10 ans avec la qualification d’OQ2, sans voir leur salaire de base atteindre 1500 euros net par mois. Et ça ? C’est pas du vol ?
Pawol a travayè bannan
SA Bois-Debout : des accidents graves en série !
Le 20 avril, une fois de plus, un tracteur s’est renversé avec un travailleur à son bord. Le 9 avril, un travailleur chutait depuis la benne du pickup transportant les camarades vers leur poste de travail. La direction veut elle obtenir le trophée de la plantation plus dangereuse ?