Le jeudi 29 avril se tenait une conférence de presse à La Maison des Syndicats à l’initiative de la CGTM Éducation et de la CGTM. L’objet de cette rencontre avec la presse, mais également avec d’autres militants, était d’informer l’opinion publique et de faire le point sur diverses procédures judiciaires concernant notre camarade Gabriel Jean-Marie, secrétaire général de la CGTM et de la CGTM Éducation, mais aussi militant de Combat ouvrier.
Dans le cadre de son activité syndicale, Gabriel Jean-Marie a été amené à saisir le tribunal correctionnel de plusieurs plaintes. Deux à l’encontre d’un ancien proviseur du LPO Pernock (Lorrain), qui représente l’État, à la suite de l’inertie et du silence du rectorat, qui représente le ministre l’Éducation nationale, donc également l’État. Une autre de ces plaintes était déposée à l’encontre également d’un ancien élève qui l’a agressé dans sa salle de classe. Dans le même temps, un élève du lycée, épaulé par divers soutiens, a déposé une plainte à l’encontre de notre camarade Jean-Marie pour… « harcèlement moral ».
Cette conférence de presse a été l’occasion pour Gabriel Jean-Marie et ses camarades, de montrer comment les institutions de la république française fonctionnent, notamment vis-à-vis des militants jugés « trop remuants ». C’est sûrement le cas de notre camarade qui n’a jamais mis ses idées pour le renversement de cette société d’exploitation injuste dans sa poche. Ainsi, la première plainte visant le chef d’établissement a fait l’objet d’un classement sans suite. Ce dernier a fait l’objet d’un appel qui a été plaidé le 13 avril et le délibéré est fixé au 11 mai.
C’est ainsi que de plus en plus, des militants sont l’objet de menaces, de tracasseries à cause de leurs activités qui ne plaisent pas aux patrons, du public comme du privé.