Après 3 jours de droit de retrait, la directrice a reculé, en effectuant une décontamination anti-Covid du magasin Super U Saint-Jules à Pointe-à-Pitre.
Les employés se sont retrouvés après le travail dans une réunion pour tirer un bilan de leur première mobilisation collective. Ils estiment qu’ils ont eu d’autant plus raison de refuser de travailler dans la crainte d’une contamination, qu’un 5ème cas avéré a été découvert grâce aux tests qu’ils ont imposés à la directrice. Ils ont constaté que leur droit de retrait de trois jours a permis d’obtenir ce qui n’était pas possible depuis des mois : le gel hydroalcoolique dans le magasin en continu, des masques et même de l’eau régulièrement mise à la disposition de tous les employés. Au-delà de la décontamination et de l’amélioration de leurs conditions de travail concernant la pandémie, ils sont contents d’avoir rabaissé son caquet à cette directrice arrogante et qui cherche sans cesse à les diviser. Ils ont décidé de se mobiliser de nouveau tous ensemble si le salaire du mois d’avril était amputé des trois jours de leur droit de retrait.