Les élections pour renouveler les conseillers de la Collectivité territoriale, en Martinique, et ceux du Conseil régional et du Conseil départemental, en Guadeloupe, auront lieu les 20 et 27 juin. Combat ouvrier présente une liste en Martinique, dirigée par Gabriel Jean-Marie, et une liste en Guadeloupe, menée par Jean-Marie Nomertin. Nous aurons aussi un binôme de candidats à l’élection départementale de Capesterre-Belle-Eau : Maggy Dorville et Jean-Marie Nomertin.
Parmi les travailleurs, et plus largement dans les couches populaires, de nombreuses personnes ont l’intention de ne pas aller voter. Les personnes qui s’abstiennent sont parfois des militants indépendantistes. S’il est opportun dans certains cas d’appeler à l’abstention, encourager systématiquement à ne pas se mêler de politique est un mauvais conseil. Cela revient à laisser le champ libre aux notables de tous bords.
Mais la plupart du temps c’est le découragement et le dépit qui motivent les abstentionnistes. Dans la population, beaucoup ne veulent plus participer à un cirque électoral qui ne changera rien à leur situation difficile. Certains sont en colère de voir défiler des politiciens professionnels qui multiplient les promesses à chaque élection, pour mieux les trahir ensuite.
Cette colère est pleinement justifiée, car la situation des travailleurs et des couches populaires ne s’améliore pas. Au contraire, elle se dégrade. Depuis plusieurs décennies, le capitalisme est en crise. Dans tous les pays, la bourgeoisie préserve ses profits en attaquant les travailleurs et les couches populaires. Les licenciements se multiplient, les salaires stagnent, les services publics se dégradent.
Nos candidats dénoncent cette situation. Ils mettent en avant les intérêts vitaux des travailleurs et des couches populaires, en particulier une augmentation généralisée des salaires, des pensions et des minima sociaux – avec un Smic à au moins 1 800 euros nets – pour compenser la hausse des prix, ainsi que la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire pour lutter contre le chômage.
Les élus actuels, au niveau national comme au niveau local, servent au contraire les intérêts des grands capitalistes, et leur permettent de prospérer alors que le monde s’enfonce dans une crise sans fin. Chaque assemblée qui succède à la précédente mène donc une politique qui aggrave les difficultés des travailleurs et des couches populaires, quels que soient les politiciens qui la composent.
Ce n’est pas avec un bulletin de vote que les travailleurs et les couches populaires peuvent contrer les attaques de la bourgeoisie. C’est en se battant pied à pied, en menant des luttes collectives aussi larges que possible. À terme, il s’agira d’arracher le pouvoir aux gros possédants, et pour cela les travailleurs devront s’organiser et construire un parti communiste révolutionnaire.
Mais voter pour les listes « Combat ouvrier – Faire entendre le camp des travailleurs » c’est déjà affirmer que l’on partage ces objectifs. Les élections sont l’occasion non seulement d’exprimer sa colère, mais aussi sa volonté de lutter contre la dictature du grand capital et de la renverser. Alors le 20 et le 27 juin, votez et faites voter pour nos candidats ! Chaque voix pour ce camp compte !