CO N°1267 (10 juillet 2021) – Dans les entreprises

Chantiers en lutte (Martinique)

Ce n’est pas permis à tout le monde de manger correctement !   

Sur le chantier du Robert, à l’heure du repas, les ouvriers mangent au grand air chaud, sous un abri de fortune, où une grande table a été placée, couverte d’une feuille de contre plaqué « verni » !  Ils sont exposés à la poussière venant du chantier. Pas de salle réfrigérée et fermée ni même un réfrigérateur pour se désaltérer et se rafraichir. Comme l’ont dit des ouvriers en train de manger : « On n’a jamais vu notre patron venir manger ici, il mange le midi dans un petit restaurant d’à coté ».

Échos des hôpitaux (Martinique)

Les effectifs toujours en plan

Le plan blanc a été levé depuis quelques semaines. Mais la pression sur nos conditions de travail n’a pas vraiment été levée. Il y a tous les retards accumulés pour les interventions, pour les consultations, les soins reportés. C’est la galère pour les plannings, pour les repos et les horaires… C’est toujours le grand blanc pour les remplacements. Il est évidemment indispensable d’embaucher tous ceux qui étaient « en renfort », parce que, plan blanc ou pas, on rame toujours sur le plan des effectifs.

Il n’y a pas de petites économies

En définitive, les parlementaires ont ramené au 30 septembre au lieu du 31 octobre la suppression du jour de carence pour les collègues malades du Covid. Incapables de nous assurer de bonnes conditions de travail, ils ne savent que nous sanctionner si on est malade.

Pawòl a travayè bannann

SA Bois-Debout : journée de la cercosporiose, pourquoi Block a caché les travailleurs ?

Une journée sur la cercosporiose a été organisée en grande pompe près du hangar de Bois-Debout. Le groupement et de nombreux planteurs étaient présents. Ce jour-là, le directeur Block avait décidé d’envoyer tous les ouvriers du hangar dans les champs. Il a eu peur que les camarades gâchent la fête ?

SA Bois-Debout : manteaux de pluie, petite distribution mesquine !

Cela fait des années que les camarades réclament des manteaux de pluie. La direction a décidé d’en remettre aux ouvriers qui travaillent dans les champs mais pas à ceux qui sont dans les hangars. Pourtant ils se font mouiller sur le trajet entre le parking et le hangar. Peut-être que si les ouvriers du hangar attendent que la pluie cesse pour rejoindre leur poste de travail, Block transmettra ces manteaux !