Déjà dans la nuit du13 au 14 juillet plusieurs centaines de personnes déterminées s’étaient rassemblées devant la préfecture à Fort-de-France.
La veille Macron avait annoncé des mesures musclées. Beaucoup de gens, des travailleurs, des militants syndicaux et politiques ont tenu à exprimer leur colère et à démontrer qu’ils n’entendaient pas respecter le couvre-feu. Ce dernier venait d’être remis en vigueur par le préfet.
La manifestation du samedi 17 s’annonçait donc déjà comme un succès. C’était une réponse à Macron après l’annonce de l’obligation vaccinale pour les soignants, assortie de sanctions par la suite, l’extension du pass sanitaire et la fin de la gratuité des tests PCR à partir de septembre. C’était aussi une première réponse aux annonces de Macron sur le fait qu’il remettra le couvert sur la retraite, dès que possible, et que les allocations chômage vont baisser.
La manifestation était appelée par le collectif « Matinik lib ». Elle a regroupé plus de 2 000 personnes, des travailleurs, des militants nationalistes, ceux de diverses organisations d’extrême gauche, des « rouge, vert, noir ». Les slogans les plus repris ont été : « Nou pa dé kobay », « Liberté ». Ceux de l’éducation nationale étaient venus avec leurs propres mots d’ordre, par exemple : « Respect de nos libertés et de nos droits ». Des militants de la CGTM, des hôpitaux, de l’agriculture, des municipaux, du commerce, de l’éducation nationale, avaient aussi leurs propres drapeaux.
Des militants de Combat ouvrier étaient présents et ont distribué leur tract sur le parcours.
D’autres manifestations sont prévues, notamment par les syndicats.