Les salariés d’Arcelor Mittal Construction Caraïbes sont en grève depuis le 3 septembre contre la répression que subit le délégué syndical.
Considéré comme gênant par la direction parce qu’il ne se laisse pas faire, ce délégué est menacé de licenciement depuis novembre 2020.
La direction n’est pas encore parvenue à ses fins mais en attendant elle prélève sur son salaire à chaque fois qu’il s’absente pour ses missions de conseiller prud’hommal.
La grève a commencé à payer puisque l’entreprise a rapidement remboursé au délégué 800 € brut qu’elle avait abusivement prélevés.
Mais elle continue pour obtenir notamment l’arrêt du harcèlement et du mépris raciste du directeur général, Jean-Yves Hallais, contre les salariés, une prime exceptionnelle de 1 000 € pour l’ensemble des salariés et une indemnité de 5 000 € pour le délégué syndical.
Les grévistes ont également inscrit dans leurs revendications : « À bas l’esclavage salarié ! ».