Le 9 septembre, trois militants nationalistes participant à un groupe de manifestants sur la route de l’aéroport, se sont heurtés aux forces de police. Ces manifestants entendaient ainsi exprimer publiquement leur désaccord avec les mesures mises en place par le gouvernement pour gérer la crise sanitaire et appeler la population à réagir.
Placés en garde à vue durant 48H, Bruno Pelage, Lubert Labonne et Kévin Zobal ont été jugés en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Fort-de-France le 13 septembre dernier. Ils ont été condamnés sévèrement pour entraves à la circulation et violences.
Labonne et Zobal ont été condamnés à trois mois de prison ferme auxquels s’ajoute la révocation d’un sursis précédent de sept mois pour l’un et six mois pour l’autre. Pelage, lui, écope de dix mois d’emprisonnement, et d’une révocation de sursis de six mois. D’un côté, la justice demeure prompte à juger et condamner les militants anticolonialistes. De l’autre, elle demeure très compréhensive envers les possédants empoisonneurs au chlordécone. Soutien aux militants emprisonnés !