Sans doute pour tenter de déstabiliser le mouvement qui ne faiblit pas, le directeur fait feu de tout bois. Il utilise tous les coups foireux de dirigeant au service des nantis pour tenter d’entraver la lutte des travailleurs.
C’est ainsi, qu’il n’a pas hésité :
– À créer un incident technique sur le traitement de la paye
– À envoyer une convocation aux syndicats, mais dans les boîtes mail professionnelles
– À lancer des insultes méprisantes en direction du piquet de grève du genre : « qui est le chef du camping »
– Avec l’aide des gendarmes il fait convoquer, en pleine grève, le secrétaire du CSE pour une banale question de PV de réunion non fait.
Mais à propos de ces péripéties, les salariés grévistes disent qu’ils en ont vu d’autres et tiennent bon. Ils restent, disent-ils, motivés et déterminés face à cet employeur méprisant, conscients que l’issue de leur lutte dépend de leur détermination.