Les salariés de cet établissement médico social situé à la rue de la poterie aux Abymes observent une deuxième grève depuis le mardi 16 novembre.
Ils avaient déjà observé une première grève en octobre. En assemblée générale, le 12 octobre, ils avaient voté la grève à la majorité des présents et avaient fait grève les 15,17, et 18 octobre. Ils protestent contre les sanctions liées à l’obligation vaccinale.
Depuis le 5 septembre aucune menace n’était faite aux salariés et même, oralement, la direction et le conseil d’administration de Kalitépouviv (KPV) se disaient incapables d’appliquer les injonctions de mise en demeure et de suspension de l’ARS. Après les trois jours de grève, le Conseil d’administration et la direction générale ont accepté de discuter avec les syndicats pour négocier un accord de recul des mesures. Mais ce n’était pour eux que reculer pour mieux sauter. Car le 15 novembre les obligations de se conformer et les contrôles de l’ARS ont commencé. Les sanctions financières vont tomber sur les associations gestionnaires qui n’auront pas plus de 50 % de travailleurs avec leur schéma vaccinal complet. Le complexe Lé Koklaya en fait partie. Voilà pourquoi les salariés de ce centre se sont remis en grève et sont mobilisés sur leur piquet.