Dans un communiqué de presse daté du vendredi 26 novembre, le gouvernement a fait savoir qu’il repoussait du 15 novembre au 31 décembre 2021 la date obligeant les soignants et assimilés à se faire vacciner.
Une tentative de plus pour tenter de gagner du temps.
Autre marque de mépris, l’exigence de soumission pour les soignants rebelles : la condition posée pour ne pas être sanctionné, c’est de signer un engagement écrit pour garder sa paie et son travail et accepter d’être accompagné par un « groupe d’écoute et de dialogue ».
En réalité, face à la situation qui se dégrade, le pouvoir n’a pas d’autre choix que de reculer. Mais plutôt que de mettre un terme définitif à cette situation en négociant, il procède par petits pas en espérant discréditer les manifestants. Les travailleurs rebelles au vaccin refusent ce nouveau plan, les syndicats aussi. Au contraire, c’est en accentuant la pression sur le gouvernement que les travailleurs victimes des suspensions pourront le contraindre à entendre raison.