Face à la colère de la population victime des bas salaires et des hausses incessantes des prix, les pouvoirs publics ont ouvert un atelier intitulé « Vie chère ».
Ce dernier est supposé permettre des échanges entre représentants de la population en colère et ceux des capitalistes. Objectif : soi-disant identifier les causes du mal pour trouver des solutions. En fait, du blabla ! D’un côté, des représentants de la SARA, d’Antilles Gaz, des groupes de la grande distribution tels les hypermarchés de Bernard Hayot ou de Fabre (Leader Price) et de l’AMPI (Association martiniquaise pour la promotion de l’industrie) et de l’autre, ceux de l’intersyndicale. Au milieu, les représentants de l’État, et de la CTM. C’est ce qu’a trouvé l’État comme astuce pour tenter de calmer la révolte sociale. Il a rappelé son « chèque énergie » minable de 100 euros versé une seule fois comme solution pour compenser la flambée des prix du gaz et des carburants.
Alors que salaires, pensions et minima sociaux font du surplace, c’est « open bar » pour les capitalistes que l’État arrose avec des milliards d’argent public.
L’État avec ses « ateliers » bidons se fout de la population !
Seul éclair de lucidité, ou de peur : les propos de la présidente de l’AMPI (Association martiniquaise pour la promotion de l’industrie) qui a dit sa crainte qu’une nouvelle explosion ne revienne très vite !