Les manifestations, les meetings, les barrages et les coups de colère n’ont pas cessé contre les sanctions liées à l’obligation vaccinale.
Sept mois après la première manifestation, une partie des travailleurs et de la population étaient présents au meeting qui s’est tenu au Gosier le 13 janvier et à celui du 18 janvier à Pointe-à-Pitre. Dans la semaine du 10 janvier de nombreux barrages routiers ont été érigés un peu partout : à Rivières des Pères, à Bouliqui, à Mare-Gaillard, à Grand Bois, à Beaumanoir, à Sainte-Marie et à l’Ilet Pérou. Le 15 janvier et le 22 janvier, des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre à l’appel du Collectif des organisations en lutte. Le 15 janvier, à Pointe-à-Pitre, les manifestants se sont arrêtés devant le CHU où étaient postées les forces de répression. Gaby Clavier a pris la parole pour dénoncer le démantèlement du piquet de grève du CHU qui a eu lieu le lundi précédent. La foule présente a manifesté sa colère par des slogans et des chants.
Le 22 janvier, à Basse-Terre, les manifestants se sont rassemblés devant le Centre hospitalier de Basse-Terre (CHBT) en soutien aux soignants suspendus. Puis ils ont pris la direction de Rivière des Pères. Ce quartier est un des principaux bastions de la révolte sociale, des jeunes et une partie de la population y ont érigé des barrages et ont aussi affronté les forces de répression.
En Martinique aussi, des manifestations de soignants ont lieu quotidiennement, des réunions, meetings et manifestations se poursuivent. Les travailleurs et les syndicats ne lâchent pas prise.
Nombreux sont ceux qui, comme nous à Combat ouvrier, sont vaccinés et favorables au vaccin mais s’opposent résolument aux sanctions et aux licenciements contre les travailleurs non vaccinés.