Le 18 janvier, la direction du CHUM (Centre hospitalier universitaire de Martinique) a fait sortir une note d’information cadrant la mise en œuvre de l’obligation vaccinale dans l’établissement depuis le 1er janvier 2022.
Dans cette note elle précise les conséquences de cette obligation vaccinale, sur tout un chacun des agents. Agents recrutés ou mis en stage, avancement des titulaires, ou encore renouvellement des contrats pour les agents contractuels, tous doivent désormais « montrer patte blanche ». Quant aux suspensions, elles devraient tomber « les jours ou semaines à venir » indique la note.
Loin de chercher à « apaiser la situation » comme le prétendait les jours précédents le directeur de l’ARS (Agence régionale de santé) sur les ondes, la direction du CHUM met en route le plan du gouvernement voulant obliger les salariés à marcher au pas.
À l’appel de l’intersyndicale de la santé, une nouvelle mobilisation des personnels de santé a eu lieu le vendredi 21 janvier à l’entrée du site Pierre Zobda-Quitman. Elle dénonçait à nouveau ces attaques contre les travailleurs et l’irresponsabilité d’une telle politique vis-à-vis de la population.
Comme ceux de la blanchisserie, vaccinés ou non vaccinés, travailleurs en poste avec des conditions de travail dégradées ou suspendus sans salaire, et aussi population mal prise en charge, n’ont sans doute pas dit leur dernier mot.