Le 1er février, une centaine de travailleurs s’est rassemblée devant la sous-préfecture à Pointe-à-Pitre à l’appel de la Confédération générale du travail de la Guadeloupe (CGTG).
Il y avait les grévistes d’ArcelorMittal en grève depuis le 6 septembre 2021, les travailleurs de la Centrale Diesel Export licenciés après la fermeture de l’usine de production d’électricité il y a 18 mois, les soignants suspendus des centres hospitaliers de Pointe-à-Pitre et de Capesterre-Belle-Eau. Étaient également présents des agents d’Antilles sûreté Guadeloupe (ASG) qui ont mené une longue grève en 2020 à l’aéroport, contre leur patron qui veut les licencier et leur doit des sommes importantes, alors qu’il peut payer ; des agents de Pôle emploi et des travailleurs d’autres secteurs.
Ces travailleurs ont pris la parole pour dénoncer leur situation. Ils ont aussi dénoncé le traitement inhumain fait aux personnes immigrées qui, comme chaque jour, attendaient devant la sous-préfecture sous le soleil et la pluie dans l’espoir d’être régularisées.
Les travailleurs mobilisés toute la matinée ont fait une belle démonstration devant un des bâtiments officiels de l’État resté grilles fermées pour la circonstance.
Ensuite ils ont rejoint le rassemblement devant le tribunal pour soutenir Gaby Clavier.