Pour tenter de compenser les effets de la crise sanitaire, le gouvernement a lancé « un plan de relance de 100 milliards d’euros pour redresser durablement l’économie française et créer de nouveaux emplois ». Un milliard est réservé aux Outre-mer.
En Martinique, c’est la CTM (Collectivité territoriale) qui a mission de gérer cette manne sous le regard du préfet. Cela a donné lieu à l’élaboration par l’équipe de Letchimy d’un « plan de relance 2022-2024 » articulé autour de « huit piliers ». Parmi eux, « la culture par la valorisation de notre patrimoine et de notre identité martiniquaise pour stimuler la fierté d’être Martiniquais », « l’investissement pour aménager le territoire et rattraper les retards structurels », « l’économie en misant sur une transformation en profondeur du modèle de développement économique du territoire ». Dans cette période électorale, Letchimy ne se prive pas de formules aussi ronflantes que creuses pour flatter le sentiment régionaliste martiniquais autour de son plan.