Lors d’une audition au Sénat un chercheur a déclaré qu’il existe un procédé pour réduire les concentrations de chlordécone dans les sols de 68 % en trois mois. Ce qui rendrait possible d’y planter des cultures vivrières.
Mais d’après lui cette solution serait trop coûteuse donc sera abandonnée. Il faudrait 3,2 milliards d’euros pour les 20 000 hectares contaminés aux Antilles. Cette somme est dérisoire par rapport aux 137 milliards d’euros de profits engrangés l’an passé par les entreprises du Cac40, ce n’est rien par rapport aux 240 milliards du « quoi qu’il en coûte » versés par l’État au gros patronat. Entre temps, la Martinique et la Guadeloupe détiennent des taux record de maladies graves et de cancers liés à l’exposition au chlordécone. De surcroît, l’exposition régulière à ce pesticide compromettrait la rémission après traitement. En effet, chez les patients les plus exposés au chlordécone, le risque de récidive de cancer de la prostate est multiplié par 2,4.
Tout ce qui est fait dans la société actuelle doit être profitable aux capitalistes, le reste ne compte pas, même si le développement technologique permettrait de réduire le risque de maladies graves chez toute une population. Cette société capitaliste doit être renversée !