Voilà plus de 10 ans que la population de la côte Atlantique, du Marigot au Diamant, interpelle chaque année, les autorités de l’État et des collectivités sur les tonnes de sargasses qui échouent sur les plages. En pourrissant, elles dégagent des gaz très toxiques.
Ainsi, selon le journal France Antilles du 17 mars « 79 sites sont touchés par les sargasses ».
Elles causent la destruction des maisons, huisseries, moteurs, télévisions et des appareils électroménagers. Plus grave, bon nombre d’habitants, notamment les personnes âgées, celles souffrant d’asthme et d’autres pathologies ont dû fuir leur maison pour chercher à se réfugier plus loin chez leurs proches.
Mercredi 16 mars, à la mairie de Trinité, une délégation composée de représentants de Cap Nord (Communauté d’Agglomération du Pays Nord Martinique) dont son président Bruno Nestor Azérot, maire de Sainte-Marie, de Nicolas Onimus, sous-préfet de Trinité et de Saint-Pierre, ainsi que d’autres élus, ont inauguré la remise de nouveau matériel plus adapté au ramassage des algues. Ces engins sont à destination des communes les plus touchées qui sont Le Robert, Le Marigot, Sainte-Marie et Trinité. Ils devraient servir à ramasser les sargasses, qui seront stockées ensuite sur l’espace Reynoird au Robert. Le coût de l’opération financée par la CTM, l’État et Cap Nord, s’élève à 1,5 millions d’euros. Ainsi le sous-préfet représentant de l’État a déclaré : « Nous sommes dépassés et débordés par l’ampleur des arrivages, comme en 2021 ». Par contre, on n’a pas entendu l’État se dire « dépassé ni débordé » durant la période du Covid lorsqu’il s’est agi pour lui de déverser des milliards aux capitalistes et sans retard, pour préserver leurs profits.
Pour ces dirigeants au service des possédants, les intérêts des populations ne sont pas des priorités !