Le mercredi 13 avril les étudiants de la Sorbonne à Paris ont organisé une assemblée générale afin de protester contre « l’al-ternative Le Pen / Macron du second tour de l’élection présidentielle », et pour « préparer la mobilisation, la lutte pour les cinq ans prochains ».
Le jour de l’assemblée, l’université a bloqué ses portes, ils sont donc entrés de force pour prendre un amphithéâtre. Ils étaient au moins 600 réunis et ils ont voté pour l’occupation de la Sorbonne. Plus d’une centaine d’étudiants sont restés pour occuper les bâtiments jusqu’au 15 avril. D’autres campus ont participé au mouvement, des étudiants ont bloqué les établissements de Science Po à Nancy et à Paris. Le campus de l’École Normale Supérieure dans le 14ème arrondissement à Paris a été occupé.
Le jeudi 14 avril plusieurs centaines de jeunes sont venus rejoindre le mouvement devant la Sorbonne. La police a été envoyée pour bloquer les entrées de l’université et empêcher une nouvelle assemblée de se tenir. Les policiers ont chargé les étudiants qui manifestaient à l’extérieur. Ils ont bloqué les étudiants à l’intérieur et les ont aspergés de gaz lacrymogène. À Science Po Paris les étudiants ont été agressés par des militants d’extrême droite.
Les étudiants ont appelé à rejoindre la manifestation du samedi 16 avril qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes. Les lycéens ont aussi rejoint le mouvement mardi 19 avril en bloquant l’entrée de plusieurs lycées à Paris.
Les lycéens et les étudiants expriment leur mécontentement contre l’aggravation de la situation des étudiants, de la misère et de la précarité des jeunes en général. Ils ont raison de s’indigner contre ce « choix » du deuxième tour qui est un faux choix. L’extrême droite comme Macron sont des ennemis. La population ne pourra compter que sur sa capacité à s’organiser et à mener des luttes !