CO N°1287 (18 juin 2022) – Antilles – La Terre chauffe : la responsabilité du capitalisme

Dans un article du France-Antilles de Martinique du 13 mai 2022, Pascal Saffache, docteur en géographie à l’Université des Antilles, explique que « La Martinique perdra 5% de sa superficie d’ici la fin du siècle ».

Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le niveau de la mer augmente chaque année de 3 millimètres aux Antilles. Ainsi, au niveau de la côte, l’eau gagne du terrain sur plusieurs mètres et les plages tendent à disparaître comme au Prêcheur en Martinique ou encore au niveau des plages du sud de la Grande-Terre en Guadeloupe. Cette montée des eaux est due au réchauffement climatique. À cause de l’augmentation rapide de la température globale, les glaciers fondent aux deux pôles de la Terre, relevant ainsi le niveau de la mer.

Les petits territoires insulaires comme la Martinique et la Guadeloupe sont menacés. Les émissions de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone ou encore la déforestation sont des causes majeures du réchauffement climatique.

Pour inverser la tendance, ou simplement limiter les dégâts, il faudrait que les multinationales, détenues par les riches capitalistes, changent radicalement leur mode de production. Par exemple, il faut limiter la déforestation en masse, comme cela se fait dans plusieurs pays d’Afrique ou d’Asie. Mais ces changements ne se feront pas si les capitalistes estiment qu’ils y perdraient de l’argent. Ils connaissent parfaitement le problème du réchauffement climatique. Ils décident de l’ignorer pour accumuler toujours plus de profits.

Un bon moyen de sauver la planète tout entière serait que les travailleurs contrôlent eux-mêmes ces multinationales. Ils prendront ainsi les décisions sur les modes de production, en fonction des besoins de l’humanité et non en fonction des profits réalisés. Ce contrôle des multinationales, il faudra l’imposer par une lutte collective des travailleurs. Ce sera un pas majeur vers le communisme, vers une société où l’humanité fonctionnera selon les capacités et les besoins de chaque être humain.