CO N°1292 (24 septembre 2022) – Martinique – En grève le 29 septembre pour imposer nos exigences

Depuis plusieurs mois, la hausse des prix fait rage. Les prix des produits, notamment alimentaires, flambent. Face à cette situation de plus en plus insupportable, celles et ceux qui en font les frais se doivent de réagir.

La situation économique et sociale des travailleurs, des exploités, ne cesse de se dégrader depuis plusieurs mois. L’inflation fait des ravages. La guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine est venue fournir un prétexte supplémentaire pour justifier une accélération de la hausse des prix. Cette tendance a permis à des grandes entreprises de ramasser des pactoles pour notamment choyer leurs actionnaires. Dans le même temps, les travailleurs et les classes populaires voient leurs conditions de vie se dégrader. Pensions de retraite et allocations ont été augmentées de quelques miettes, tandis  que les salaires restent bloqués et ne permettent plus d’assurer le minimum. Pour tenter d’éviter une explosion sociale, le gouvernement s’est tout juste contenté de faire du saupoudrage en versant une maigre revalorisation du SMIC. Pourtant, cette réalité n’empêche pas Macron de poursuivre en les amplifiant ses attaques comme par exemples le durcissement des conditions d’indemnisation des chômeurs, ou encore le démantèlement des régimes de retraites.

En réponse à ces attaques, la CGT en France a appelé dès juillet à une journée de grève et de manifestations jeudi 29 septembre 2022. Elle exige principalement des augmentations des salaires, des pensions et des minimas sociaux. D’autres syndicats ont depuis rejoint cet appel. En Martinique, la CGTM appelle également travailleurs, chômeurs, retraités, jeunes, toutes celles et tous ceux qui subissent à se mobiliser.

Certes, une seule journée ne permettra pas de faire reculer le gouvernement qui a clairement annoncé la couleur. Il faudrait pour cela que cette journée soit le point de départ de mobilisations larges et déterminées des travailleurs du public, de ceux du privé, mais aussi de la jeunesse estudiantine ou en quête de travail qui galère et voit l’avenir de cette société injuste, bouché et dangereux. Alors oui, il est indispensable que toutes les victimes de la politique du gouvernement et du patronat, du système capitaliste fou, se saisissent de ce rendez-vous pour montrer clairement qu’elles ne sont nullement disposées à accepter les sacrifices que gouvernement et patronat veulent imposer.