Jeudi 6 octobre, la majorité des agents de la centrale a cessé le travail pour exiger des augmentations de salaire.
Partout en France, tous les sites de production d’énergie étaient mobilisés, avec des dizaines de milliers de travailleurs en grève. En réponse, les patrons du secteur ont lâché 1 % de hausse du salaire qui s’ajoute au 1,3 % précédent, avec un minimum de 1 040 € par an.
Cette augmentation de 2,3 % est un progrès par rapport à ce que les patrons avaient prévu au départ : 0,3 % seulement pour 2022. Les grèves menées depuis le mois de septembre ont fait avancer les choses. Mais l’inflation est estimée à 5,6 % pour cette année, alors le compte n’est toujours pas bon.
Dans les centrales nucléaires de l’Hexagone, les travailleurs d’EDF poursuivent la grève. Ils réclament deux niveaux de rémunération (NR) supplémentaires pour tous les agents, ce qui équivaut à 4,7 % de hausse du salaire. Cette augmentation vient d’être obtenue par les travailleurs de deux entreprises du secteur gazier, GRT-gaz et Storengy.
En Martinique et en Guadeloupe, ces exemples pourraient inspirer les agents. D’autant plus que la cherté de la vie est aggravée aux Antilles, où les prix sont encore plus élevés qu’en France.