À partir du 16 janvier 2023, les automobilistes aux faibles revenus qui utilisent leur voiture pour aller travailler pourront percevoir du gouvernement une « indemnité carburant » de 100 euros pour l’année 2023.
Ce qui correspond à un peu plus de huit euros par mois, c’est ce que le gouvernement nomme « un coup de pouce… afin de limiter l’impact de la hausse du prix de l’essence ».
Cette indemnité ne sera accordée qu’aux personnes percevant un revenu net par mois de 1 314 euros pour une personne seule. C’est-à-dire un smicard !
La nouvelle mesure remplace la ristourne dégressive sur le carburant accordée par le gouvernement d’avril à décembre 2022.
La réponse des automobilistes ne s’est pas fait attendre, comme par exemple : « 100 euros c’est rien du tout, dans le mois je ne fais pas qu’un seul plein d’essence ». Ou encore : « c’est de poudre aux yeux, car il faut s’attendre à ce que l’essence va encore augmenter ».
En parallèle, on apprend qu’en 2022, les principales compagnies pétrolières occidentales ExxonMobil, Chevron, TotalEnergies, Shell, BP et autres ont réalisé plus de 200 milliards de dollars de profits. Et ce n’est pas tout, 122 milliards de dollars ont été redistribués à leurs actionnaires. Alors que les travailleurs n’arrivent plus à payer le carburant, ceci sonne comme une provocation.