Dans la nuit de mercredi à jeudi, une femme de 38 ans a été tuée par balle au quartier La Tracée au Gros-Morne. Il s’agit d’un meurtre commis par son ex-conjoint qui n’a pas accepté qu’elle se sépare de lui.
Elle s’appelait Marie-Camille Relouzat. Elle avait deux enfants de 14 et 7 ans qui ont malheureusement assisté au meurtre.
Ce n’était pas la première fois que son ex-conjoint fut violent envers elle. Elle avait déjà porté plainte contre lui auparavant pour violence. En France, en 2021, 122 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. 23 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire. Cette proportion d’hommes beaucoup plus nombreux à être violents envers leur conjointe ou leur ex, que l’inverse, est la conséquence d’une société sexiste envers les femmes. Ce sexisme se retrouve dans le foyer où l’homme n’accepte pas que la femme lui dise « non », à l’instar de Marie-Camille Relouzat qui a été tuée après avoir quitté son ex-conjoint.
Le sexisme est un moyen d’oppression pour la moitié de la population dans ce système de classes sociales qu’est le capitalisme. Alors les femmes qui se battent contre leur oppression ont intérêt à poursuivre leur combat et convaincre le plus d’hommes possible de les rejoindre. Tout ce qui peut faire reculer l’oppression des femmes est bon à prendre.
Cependant, l’émancipation totale et définitive des femmes se fera en même temps que l’émancipation des travailleurs, en renversant le système d’oppression actuel qu’est le capitalisme.