L’Écho des hôpitaux (Guadeloupe)
Pédiatrie : état de manque
Les travailleurs de la pédiatrie sont particulièrement atteints par la politique de restrictions de la direction. Le matériel manque et pour aggraver la situation ils veulent supprimer tout le personnel contractuel. Conséquence fatale, nous sommes contraints de faire plus d’heures supplémentaires. La cadre a le toupet de nous dire que nous devons des heures. N’est-elle pas en train de soulever un caillou qui risque de lui retomber sur le gros orteil ?
Pawòl a travayè bannann (Plantations en lutte)
On étouffe dans les bananeraies
Sur les plantations on étouffe du fait de la chaleur mais aussi de l’augmentation du volume de poussière qui s’élève avec le vent. En plus des problèmes respiratoires, les travailleurs expriment leur inquiétude du fait de toute cette quantité de poussière, probablement contaminée, qu’ils inhalent.
La voix des communaux (Abymes)
Retraite : mi foto-ay !
Voici le cas d’une de nos collègues de 60 ans qui occupe le poste d’agent d’entretien. Embauchée comme contractuelle en 1991, elle n’a été titularisée qu’en 2011, soit vingt ans plus tard ! Aujourd’hui, après plus de 30 ans de carrière, elle est toujours à 28 heures. Si elle part à la retraite en 2025 à 62 ans, elle aura 335 € de pension et si elle part en 2030 à 67 ans, elle aura 600 € de pension.
CCAS : oh la la… les rapporteuses
Depuis la grève au CCAS fin janvier, la directrice et la vice-présidente ont décidé d’écrire au maire tout ce qui se passe. Comme quoi, la grève a eu du bon. Elle a révélé des talents d’écrivain chez certains. Manque plus qu’à trouver un bon éditeur.
CCAS : retour à l’envoyeur
En faisant cela, les rapporteuses voudraient faire du tort aux agents mais ces méthodes pourraient se retourner contre elles. La parole s’envole mais les écrits restent et laissent des traces. Traces que les agents pourront utiliser contre ces mêmes rapporteuses le jour venu. Kontinyé ékri !
L’écho de l’aéroport
Harcèlement : à l’aéroport aussi !
À l’aéroport des chefs s’indignent : comment peut-on parler de harcèlement ? Pourtant c’est une réalité. Des travailleurs compétents, sérieux, envisagent même de changer de métier. Ils n’en peuvent plus de la soumission exigée par des responsables. Cette dérive exige un traitement urgent. Les conflits entre chefs et collègues, et même entre collègues ne profitent qu’aux patrons. Il est urgent de les combattre.
L’Écho des hôpitaux (Martinique)
Consultations externes d’ophtalmo : manque d’effectifs !
L’encombrement dans la salle d’attente des consultations externes sont tels que les consultants sont obligés d’être debout dans le couloir ! Merci pour les personnes âgées ou les mères avec leur enfant dans les bras ! Mais évidemment cela ne dérange nullement la direction. Sinon elle commencerait par embaucher sur les postes vacants. Notamment sur les 2 postes vacants d’IDE ce qui au moins fluidifierait les consultations.
Chantiers en lutte
Des patrons scélérats !
On entend des ouvriers du BTP ou de la métallurgie dénoncer entre eux, le comportement de leur patron. Soit leurs salaires leur sont versés régulièrement avec beaucoup de retard, le 5 et souvent le 10. Pour d’autres, leur patron ne respecte même pas la grille de salaires figurant sur la convention collective. C’est-à-dire, que les ouvriers sont rémunérés avec une grille de salaires périmée. C’est du vol et il faut le dénoncer.
Et des arnaqueurs par-dessus le marché
On entend aussi des ouvriers dire que, nombreux sont les patrons qui ne paient même pas les congés payés à leurs salariés. Malgré de nombreuses réclamations, ces patrons font la sourde oreille, allant juste à faire pression sur les salarié.es qui insistent en réclamant leurs droits. Un climat insupportable auquel il faudra un jour mettre fin par la lutte.