Lors de son passage au stand Martinique sur le salon de l’agriculture à Paris, le ministre délégué aux Outre-mer, Carenco, a déclaré : « Les gros producteurs de bananes qui prennent beaucoup de sous, là, il faut qu’ils comprennent qu’il faut que ça évolue. Je vais essayer, en 2024, de changer quelques mesures Posei, j’ai un deal avec les producteurs de Martinique ».
Ce type de déclaration ministérielle faite sur fond de mécontentement des petits producteurs, s’inscrit dans la ligne des échanges entre gouvernement et élus des Antilles sur une nécessaire diversification des cultures…
Mais c’est que ces messieurs les gros producteurs de banane, l’ont mal pris. Ainsi, le directeur général de l’UGPBAN (Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique) est monté au créneau pour défendre la « filière » s’est mis à pleurnicher : « Le Posei n’a pas été revalorisé depuis 2007. Or, poursuit-il, les coûts de production ont considérablement augmenté depuis 2007 ».
Quelles que soient les déclarations ou petites phrases des ministres, ces exploiteurs affichent sans retenue leur appétit. Ils ont bien l’intention de continuer à capter les centaines de millions de subventions et aides qui tombent chaque année. Pour l’heure, ils pleurent la bouche pleine !