Les prix des carburants ont de nouveau augmenté le 1er septembre 2023 après les hausses d’août 2023. Six centimes par litre sur le sans-plomb, soit 1,86 €, 11 centimes sur le gazole soit 1,71 € le litre. La bouteille de gaz, elle, gagne 47 centimes et passe à 23,29 €. Et cette fois, c’est la hausse du coût du pétrole que nous sert le préfet pour justifier sa décision.
Le 26 juillet, lors d’une réunion en préfecture, le préfet et le président de l’OPMR s’étaient organisés pour faire passer une augmentation des prix soi-disant pour sauver de la faillite les gérants de stations-service. Ces derniers clamaient en effet que leurs recettes diminuaient et que leurs charges ne cessaient d’augmenter.
Bien évidemment, ce ne sont là que des jérémiades pour obtenir l’intervention de l’État pour augmenter leurs recettes et donc leurs profits. Pour justifier les hausses de septembre, le préfet avance comme raisons des « hausses du cours du pétrole brut, de l’essence, du gazole et du butane ». Mais c’est le racket qui permet aux compagnies pétrolières comme Total Energies de spolier des millions de consommateurs pour servir de copieux dividendes à une poignée d’actionnaires. L’État se positionne toujours du côté de ces parasites.
En 2009 aux Antilles et en Guyane, tout comme en 2018 en France avec les Gilets Jaunes, c’est l’envolée des prix des carburants qui avait poussé à se mobiliser des centaines de milliers de femmes et d’hommes victimes de ces rapaces du pétrole.