Nous publions ci-dessous un article du journal trotskyste « The Spark ».
Le 15 septembre, les dirigeants du Syndicat uni des travailleurs de l’automobile (UAW) ont appelé à entamer une grève contre General Motors, Ford et Stellantis. Elles emploient 14 000 travailleurs.
La nouvelle direction de l’UAW a entamé des négociations en exigeant, entre autres, une augmentation de salaire de 46% pendant la durée du contrat et la restauration des augmentations liées au coût de la vie (COLA). Ils ont exigé la fin des niveaux et des travailleurs temporaires – amenant chaque travailleur à plein salaire et donnant à chacun une pension et des soins de santé aux retraités.
Bon sang! Les travailleurs de l’automobile, dont l’activité éreintante a produit des milliards de dollars de bénéfices pour les constructeurs automobiles, méritent chaque centime de ces demandes, et ils méritent bien plus que cela. Toutes les demandes présentées par l’UAW ne compenseraient même pas toutes les concessions que les travailleurs de l’automobile ont perdues.
Avant et après le début de la grève, les médias ont tous déclaré qu’il n’était pas possible pour les entreprises de répondre à toutes les demandes du syndicat. Ils ont dit que les entreprises feraient faillite. Fumisterie ! Les constructeurs automobiles, qui appartiennent à des capitalistes de Wall Street, peuvent facilement se permettre d’accéder à ces demandes. En fait, les demandes des dirigeants de l’UAW n’ont même pas appelé à restaurer les centaines de milliers d’emplois perdus au cours d’années de restrictions et d’externalisation. C’est là que les patrons automobiles ont réalisé la plupart de leurs bénéfices, en produisant plus de véhicules avec moins de travailleurs.
Mais les travailleurs peuvent bien plus que de se battre pour deux ou trois dollars. Ils peuvent lutter pour gagner le monde dans lequel ils veulent vivre. Les 150 000 travailleurs de l’automobile syndiqués à l’UAW ont des centaines de milliers d’alliés dans les entreprises de pièces automobiles, même celles où les travailleurs ne sont pas syndiqués, des alliés qui vivent les mêmes problèmes. Et ils ont des millions d’alliés dans toutes les industries et entreprises. Les travailleurs ont le pouvoir de mener la lutte partout, dans et en dehors des entreprises et dans les rues.
La classe ouvrière a le pouvoir de mener une lutte qui améliorera nos vies et changera nos futurs. Nous pouvons mener ce combat pour jeter ce système qui nous exploite.