La Montagne Pelée et les pitons du nord de la Martinique ont été inscrits au patrimoine mondial le 16 septembre dernier par le jury du patrimoine de l’Unesco.
Il s’agit de l’ensemble montagneux d’origine volcanique et des forêts d’exception, qui recouvrent 13 980 hectares de la superficie de l’île soit 12 % du territoire martiniquais. La Montagne Pelée est dramatiquement connue pour son éruption ayant causé la mort instantanée de plus de 30 000 personnes le 8 mai 1902.
On le dit, et les élus le répètent, une telle distinction devrait apporter à terme une augmentation importante du nombre de touristes sur l’île. Et après de nécessaires investissements adéquats dans divers domaines, elle peut « avoir des retombées économiques intéressantes pour les communes avoisinantes, voire toute la Martinique ». Rien que cela ! Faire croire aux travailleurs et aux populations pauvres que des changements conséquents pourraient en découler pour eux, « faut pas rêver » !
Aujourd’hui, le changement de la situation de la population laborieuse de la Réunion continue de venir de ses luttes et pas de l’inscription des « Pitons, Cirques et Remparts de la Réunion » au patrimoine mondial de l’Unesco depuis le 2 août 2010 !