Le vendredi 2 février, un bombardier et des avions de chasse américains ont frappé 85 fois dans sept sites différents en Syrie et en Irak.
Ce sont des représailles lancées par Biden après la mort, le 28 janvier, de trois soldats américains dans l’explosion d’un drone sur une base implantée en Jordanie. Les États-Unis accusent les milices pro-iraniennes qui opèrent en Syrie et en Irak d’être les responsables de la mort des soldats.
Les armées américaines et britanniques ont récemment bombardé des bases houthistes au Yémen, en représailles aux attaques visant des navires de commerce en Mer rouge. Là, il s’agissait de protéger l’une des artères vitales du capitalisme mondial.
Les Américains, en frappant, envoient comme d’habitude un message clair : ils font savoir au monde que ceux qui s’en prennent à eux en paieront le prix fort. L’armée américaine déploie en permanence des milliers de militaires au Moyen-Orient, un moyen selon ses dirigeants de combattre l’État Islamique. L’impérialisme américain n’est en fait présent que pour ses propres intérêts : maintenir la région sous sa domination, contrôler les routes du pétrole, protéger ses routes commerciales. Il s’agit aussi de conforter ses relations avec son allié de toujours, Israël. Aujourd’hui le pouvoir américain pointe aussi du doigt le soutien de l’Iran au Hamas. Ces bombardements ne font qu’exacerber un peu plus les multiples foyers de tensions qui existent dans le monde.