La relation fusionnelle entre Lula et Macron a prêté à quelques moqueries. Le contrat célébrant l’union était joliment enrobé de propos sur la protection de la biodiversité en Amazonie. Mais la joyeuse image n’a trompé personne et surtout pas les deux protagonistes. Macron est venu au Brésil pour une visite de trois jours, en représentant commercial, et principalement pour le compte des capitalistes français du secteur de l’armement.
Sa visite a correspondu à la mise à l’eau d’un sous marin à propulsion conventionnelle, issu de la coopération entre la France et le Brésil. Il est maintenant question de coopérer sur la fabrication d’un sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire. Macron en a profité pour relancer la discussion sur l’achat par le Brésil d’avions français Rafale. La précédente présidente, Dilma Roussef, avait préféré des avions suédois, moins chers. On ne saura pas avec quels arguments Macron a tenté de vendre ceux de Dassault-Aviation.