Après plusieurs enquêtes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), a remis au ministère de la Santé, une note disant que la qualité sanitaire des eaux du groupe Nestlé (Perrier, Contrex, Vittel, Hépar…) n’est pas garantie. Elles seraient contaminées par des pesticides et des bactéries d’origine fécale.
Depuis plus de trois ans, Nestlé organisait l’opacité autour de la qualité de ses eaux. Il a même obtenu que le gouvernement français assouplisse la réglementation dans la plus grande discrétion.
Pour être appelées « minérales » ou « de source », les eaux ne doivent pas subir de désinfection. Mais pour faire face à la dégradation de qualité des eaux, les industriels recourent en toute discrétion à des traitements interdits. L’Anses considère que c’est le cas pour au moins 30 % des bouteilles d’eau vendues, dont la totalité de celles des marques commercialisées par Nestlé Waters. Quelle différence entre ces fausses eaux minérales et les eaux rendues potables par traitement ? Le prix bien sûr ! Que ne feraient pas les capitalistes pour gagner plus d’argent ?
En 2022, Nestlé était mis en cause pour des contaminations par des bactéries d’origine fécale suite à la consommation de pizzas qu’elle produisait sous la marque Buitoni à l’usine de Caudry. Cette contamination a provoqué le décès de deux enfants en France.