À la résidence de Bois-Joli aux Abymes les ordures s’amoncellent : épaves de voitures, déchets ménagers… Des eaux usées et des excréments se déversent sur une chaussée remplie de trous.
Forcément, tout cela attire les nuisibles qui rentrent dans les appartements. Des arbres dangereux menacent les piétons. L’éclairage public est défaillant. Les équipements de collecte des déchets sont sous dimensionnés par rapport au nombre de personnes qui habitent la cité et le ramassage des ordures n’est pas assez régulier. Les locataires se sont regroupés dans une association de résidents pour se faire entendre. La SIG (Société immobilière de Guadeloupe), le bailleur social, ne fait pas l’entretien qu’il faut. La Municipalité et la Communauté d’agglomération ont aussi une responsabilité. Chacun se renvoie la balle.
Bois-Joli est l’un des quartiers les plus pauvres de la commune. Les conditions de vie se dégradent d’autant plus vite dans ces quartiers populaires que le sort des plus pauvres n’est pas la préoccupation des dirigeants de cette société.