L’escalade guerrière en Ukraine continue de s’amplifier. De nouvelles armes de guerre sont mises en service dans ce conflit qui aurait déjà fait près de 300 000 morts dans les couches populaires, civils et soldats, Russes et Ukrainiens.
Les missiles qui ont été tirés dernièrement par l’Ukraine vers le territoire russe ont été fournis et leur utilisation autorisée par les États-Unis et le Royaume-Unis. Du côté français, Macron a donné son accord pour l’utilisation de missiles de fabrication française.
Le pouvoir russe a répondu en écrasant une partie de la ville de Dnipro en Ukraine au moyen d’un missile intercontinental plus puissant. Il menace de frapper la capitale Kiev et d’utiliser l’arme atomique.
Parallèlement à ce carnage, la possibilité de négociations se fait jour. Le président ukrainien se dit prêt à céder une partie du territoire déjà occupé par la Russie, soit 1/5ème du pays. Poutine exige une plus grande partie de territoire et refuse l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord).
Dans le camp occidental, aux États-Unis, le président Biden a tout au long de la guerre fourni massivement des armes. Le nouvel élu Trump se vante de pouvoir faire cesser la guerre « en un jour ». Cette rodomontade a quand même un sens : les USA pourraient se détourner quelque peu de l’Ukraine pour se consacrer à la préparation d’un conflit potentiel avec la Chine. Cela sans abandonner le terrain à la Russie que l’Occident encercle militairement depuis des dizaines d’années.
Des négociations en vue d’un arrêt du conflit pourraient donc avoir lieu. Chacun des deux camps s’emploie à les préparer en faisant un maximum de dégâts comme preuves de sa puissance. Chacun cherche à défendre les intérêts de ses oligarques en sacrifiant par centaines de milliers des membres de sa population, militaires et civils.