CO N°1341 (4 janvier 2025) – Dans les entreprises

Échos de l’aéroport (Guadeloupe)

Une « note de service » de PSC* pour Noël

L’information est tombée mi-décembre. La direction nous annonce que le salaire (toujours en retard depuis quelques mois) ne sera pas payé pour la Noël comme chaque année mais en janvier. Il n’y aura pas non plus de « ticket cadeau » ni de cadeaux pour nos enfants !

Il n’y aura pas non plus de réunion ! PSC est tombé bien bas. Et la SAGPC** qui va décider si elle garde PSC ne nous dit rien !

Les « ordres » des cheffes de la SAGPC

Quand certaines cheffes de la SAGPC descendent fumer, elles pensent à nous, employées de PSC ! Depuis des semaines une pauvre femme, SDF, vit jour et nuit à l’aéroport. Elle laisse des déchets dans les toilettes ou ailleurs. Il existe des services sociaux, des pompiers sont sur le site ! Non ! Elles nous appellent à plusieurs reprises pour ramasser des excréments.

*Prestation de Services Caraïbes 

** Société Aéroportuaire Guadeloupe Pôle Caraïbes

Sucrerie en lutte (Gardel)

L’année se termine, pas le parking

L’année se termine, mais le parking des ouvriers n’est pas près d’être achevé. Pour les ouvriers il y a encore pour plusieurs semaines à se garer à l’extérieur.

Nouvelle menace contre la camarade

La direction relance une procédure pour licencier la déléguée syndicale de la CGT. Les motifs sont les mêmes que les mois précédents. L’inspection du travail n’avait retenu aucune faute contre la camarade.

Harcèlement par la direction

Pour la direction, il n’y a pas de période de fête, pas de répit dans l’exploitation. La direction s’acharne en vain, la camarade tient bon et n’est pas seule dans la bataille.

Écho de l’hôpital (Guadeloupe)

REA :  Manque de personnel

Dans notre service, le personnel fait cruellement défaut. Entre les arrêts maladies, les congés annuels, pas suffisamment de monde pour combler les trous. Pour ceux qui restent, c’est d’autant plus dur. C’est des embauches qu’il faut !

PNEUMO : même galère

Dans notre service également, rappels sur les repos, congés   annuels et weekends, pour combler les absences de dernière minute. C’est un cercle vicieux : plus on est épuisés, plus on risque de tomber malade.

REA : 12 heures, c’est pas top !

Certains pensaient qu’en étant en 12 heures, on serait moins souvent au CHU. Ça c’était la théorie : mais, l’encadrement nous rappelle souvent sur nos jours de repos pour combler les trous. Du coup on est au travail aussi souvent et plus longtemps.