La saga de l’eau se poursuit en Guadeloupe. Empoisonnements, coupures, contaminations, tout y passe.
Début janvier la casse d’une canalisation à Trois-Rivières a privé 600 foyers d’eau pour plusieurs jours. Le 7 janvier, l’une des plages les plus fréquentées de l’île, celle du bourg de Sainte-Anne, a été interdite à la baignade. Jusqu’à nouvel ordre. En cause : toujours le réseau d’assainissement qui est défaillant, l’eau usée se déverse dans la mer.
Le 4 janvier la consommation de l’eau à Gourbeyre a été interdite à cause du taux de chlordécone trop élevé. Le relevé avait été fait par l’ARS le 26 décembre… Il a donc fallu plus d’une semaine pour que la population soit informée qu’on l’empoisonne or c’est un problème bien connu et récurrent. Si cette histoire se répète c’est que les contrôles, les réparations ou bien les changements des filtres sur le réseau doivent être plus réguliers ! N’importe qui peut le comprendre mais là où le bât blesse c’est qu’il faut investir dans des moyens financiers et humains conséquents.
Si les outils et techniques sont bien connus pour régler le problème de l’eau depuis des décennies, la question de l’argent, elle, ne se règlera pas sans l’expression de la colère populaire. Sans cela aucun responsable ne bougera le petit doigt.