CO N°1345 (1er mars 2025) – Guadeloupe – La grève des agents du SMGEAG

Le vendredi 21 février, une séance de négociations s’est tenue entre les représentants syndicaux et la gouvernance du SMGEAG. Elle a tourné court.

Les salariés contestent la dénonciation des contrats de prévoyance retraite et de la mutuelle par la nouvelle DRH, avalisée par le Président Ferdy Louisy. La nouvelle mutuelle désavantage les employés, en particulier ceux de droit privé. Son application entrainerait un surcoût pour les agents. Ils réclament une prise en charge à 100 % par la direction pour les salariés de catégorie A (employés). Il apparait par ailleurs que le SMGEAG est endetté auprès du BTPR (retraite complémentaire du bâtiment et travaux publics) à hauteur de 2 488 000 euros, au détriment des salariés.

La nouvelle mutuelle choisie par la direction est dédiée aux employés territoriaux, donc de droit public. Le SMGEAG est un EPIC (Établissement public industriel et commercial). Sur 520 agents, 320 sont de droit privé et 200 de droit public.

Le 19 décembre, le CSE (Comité économique et social), appuyé par un cabinet d’experts, a adressé un courrier à la direction du SMGEAG pour mettre en évidence les écueils de sa décision, qui pose problème en particulier pour les agents de droit privé.

Une réunion s’est tenue le 23 février. Deux agents du conseil départemental vont vérifier la faisabilité de la mise en application d’une mutuelle qui relève de la fonction publique.

La revendication par les travailleurs du paiement des jours de grève s’est heurtée à un refus du président. Ils sont victimes d’une décision de la direction qui les désavantage et dont la faisabilité est sujette à caution.

La poursuite de la grève et ses conséquences sont de l’entière responsabilité de la direction.

Dernière heure : La grève à été suspendue le 25 février, suite à la signature d’un accord.