Lors de l’émission de Martinique la 1ère Politik Péyi du 15 mai dernier, parmi les élus présents, il y avait Catherine Conconne, sénatrice et présidente de « Martinique ensemble ».
Elle était invitée, comme d’autres, à proposer des solutions face aux crimes des narco-trafiquants.
Cette dame se fit remarquer en soutenant sans réserve le système en place, vantant les bienfaits de la police et des forces républicaines de gendarmerie en Martinique. Elle ne se gênait d’ailleurs pas pour amalgamer banditisme et mouvement social.
Alors qu’elle s’improvisait championne de l’ordre républicain, sur le plateau de télévision, d’autres voix, dont celle du député de Peyi-a, Marcellin Nadeau, ont pris le contrepied de son propos. Ils ont montré que les forces policières qu’elle appelle de ses vœux ont été aussi au cours des derniers mois le bras armé d’une politique répressive musclée, dans le but de démanteler le mouvement social manifestant contre la vie chère.
C’est alors qu’outrée d’être contredite, elle a appelé à « aider la police et la gendarmerie » et exigé « de la sévérité et de la rigueur », sans doute pour faire taire la rue et condamner ceux qui s’élèvent contre les brutalités policières. Sans commentaire.