Depuis le 23 juin 2025, le fonctionnement de la ville du Prêcheur est à l’arrêt.
Soixante-quatre des 69 agents qui y travaillent sont en grève pour exiger le respect d’un accord signé en 2024, concernant notamment des évolutions de carrières et de salaire.
Arguant de la mauvaise situation financière, la municipalité du Prêcheur entend revenir sur des engagements pris. Elle remet en cause des titularisations prévues et veut continuer à entretenir des discriminations qui durent depuis des années, notamment les horaires. Le maire est allé jusqu’à dire qu’il « est impensable qu’au Prêcheur un agent puisse gagner plus de 1500 euros ».
Face à la détermination des agents, le maire a sollicité le préfet pour trouver une porte de sortie. En réalité, il cherche un appui pour obliger les agents à accepter leur sort et faire un trait sur leur carrière.
Face à l’entêtement du maire, les agents ont clairement fait savoir qu’ils resteront mobilisés le temps qu’il faudra. En effet, ils estiment qu’ils n’ont pas à supporter les fautes de gestion des précédents maires, ni les conséquences de leurs dépenses inconsidérées.