CO N°1358 (25 octobre 2025) – Violence, trafic, capitalisme : une société malade

En une semaine, trois nouveaux faits de violence ont ponctué l’actualité en Martinique. En Guadeloupe, depuis le lundi 20 octobre, on compte un homicide supplémentaire : 43 depuis le début de l’année. C’est toujours la population laborieuse qui en paye le prix.

Deux Lituaniens sont arrêtés pour transport de drogues à l’aéroport Aimé Césaire. Des bagarres qui se terminent à coup de couteau ou de pistolet, à Mahault (Lamentin) et à Rivière-Pilote.

Le trafic de drogue et les violences attenantes, la vente d’armes, sont les résultats d’une société organisée pour que les richesses produites par la force de travail des plus pauvres, soient aspirées par les plus riches, les grands bourgeois.

Ce n’est pas juste un symptôme. Ce n’est pas qu’un problème particulier à la Caraïbe. C’est bien le résultat d’une société capitaliste qui, pour se maintenir à flot, ne recule devant aucune violence, aucune loi, aucune frontière. C’est la guerre sociale que mène la bourgeoisie.

Pour que la population laborieuse puisse vivre sans violence, sans exploitation, sans oppression, il faudra que les travailleurs dirigent la société, exproprient la bourgeoisie, organisent la société communiste pour que les plus pauvres n’aient plus besoin de s’autodétruire pour survivre.