Un jeune homme de 28 ans a été tué dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 juin, dans un bar-restaurant du quartier de Terres Sainville à Fort-de-France. Une rafale d’arme automatique avait été tirée de l’extérieur. Pratiquement à la même heure, une fusillade a eu lieu, criblant de balles la maison d’un particulier dans la ville de Sainte-Luce. Le lien entre les deux affaires serait à l’étude.
Le lendemain, deux personnes étaient abattues par arme à feu dans une maison située dans une cité de Rivière-Salée.
Ces épisodes dramatiques d’une violence inouïe viennent s’ajouter à plusieurs autres meurtres qui ont été à déplorer les semaines précédentes, comme ceux de Schœlcher, de Marigot ou de Grand’ Rivière.
Cette violence meurtrière se déroule sur fond de trafic d’armes, de drogues et stupéfiants, de gangs et de règlements de compte, qu’ils viennent des quartiers ou cités populaires ou des îles avoisinantes. Elle se déploie aussi sur fond d’augmentation de la misère et de détresse dans les familles, sur le manque de perspective pour une grande partie des jeunes, la débrouillardise ou les trafics apparaissant comme une solution pour subsister.
Voilà une société capitaliste qui n’offre plus rien aux jeunes et qu’il est nécessaire de détruire.